Le sudoku

Pour ceux qui ne connaissent pas encore, le sudoku c’est quoi ? Le sudoku est un jeu de stratégie japonais. Le sudoku tire son origine de l'antiquité, mais le sudoku connaîtra une véritable reconnaissance mondiale que sous le coup de l'impulsion d'un juge de Hong kong qui importera ces fascinantes grilles vers l'occident. Depuis un an le jeu connaît
un énorme succès, principalement au Royaume unis où il a été baptisé le « Rubik’s cube du 21eme siècle ». En France il commence à faire son effet, il s'apparente à un jeu de puzzle et de placement de chiffres.

Le but du jeu est de remplir chaque carré par les chiffres de 1 à 9 de telle manière qu'aucuns n'apparaissent deux fois dans la même ligne ou la même colonne. Le sudoku est un sport de réflexion, il permet d'entraîner le cerveau à des raisonnements logiques.

Le sudoku permet aussi d'exercer l'oeil sur les chiffres : vous vous rendrez compte qu'avec l'oeil exercé vous tracerez mentalement et rapidement les lignes qui rendront évidentes les solutions. Il est facile de trouver des grilles gratuites sudoku sur des sites de téléchargement gratuit sur Internet ! vous pourrez même imprimer des grilles gratuites sudoku. Il existe aussi des sudoku enfants, sudoku facile pour nos bambins. De plus pas besoin d'avoir fait math sup, car aucune notion de mathématique n’est nécessaire. Juste un peu de logique et de patience ! Vous serez bientôt contaminé.

Résumé :
http://www.aquadesign.be/news/article-114.php



Des liens qui vous permettront de jouer :
http://www.cyberpresse.ca/apps/pbcs.dll/section?Category=CPDIVERTISSEMENT02
http://www.grille-sudoku.com/
http://www.sudoku-land.com/
http://www.tevader.com/divers/sudoku.htm
http://www.sudoku-factory.com/

Un gratuiciel pour créer ses grilles :
http://naxos.fr.free.fr/sudoku/index.html


Vingt-deux pays ont confirmé leur participation aux premiers championnats du monde de sudoku les 10 et 11 mars à Lucca.

Si vous voulez dépasser la notion de simple jeu, sachez que le sudoku intéresse les chercheurs. L'article étant dense, je le copie tel quel :

Citation :

5 472 730 538 combinaisons différentes

Sudoku dans les labos

Parce qu'il repose sur les mêmes principes que la très sérieuse « programmation par contraintes », le célèbre casse-tête intéresse beaucoup les informaticiens

Vous êtes un adepte du sudoku, ce jeu de chiffres qui fait fureur depuis environ un an ? Alors, sans le savoir, plus fort que monsieur Jourdain avec sa prose, vous êtes aussi un spécialiste de la « programmation par contraintes » (PPC). Cette jeune discipline informatique est peu à peu devenue indispensable à la gestion de l'univers complexe dans lequel nous baignons. Construire l'emploi du temps de toutes les classes d'un lycée ? Optimiser les itinéraires d'une flotte d'avions de ligne ou de véhicules de livraison ? Planifier la production d'une usine ? Partager le spectre des fréquences hertziennes entre tous les utilisateurs qui en ont besoin ? Ce sont quelques-unes des innombrables applications de la PPC, et on voit bien que la conciliation d'un nombre important de paramètres contradictoires ressemble fort à l'amusant exercice du sudoku. Lequel consiste, comme on sait, à caser des chiffres de 1 à 9 dans un ensemble de 9 carrés, en veillant bien à ce que jamais le même chiffre n'apparaisse deux fois ni dans la même ligne, ni dans la même colonne, ni dans le même carré. A ce jeu - la très sérieuse PPC, pas le sudoku... -, l'Europe, et notamment la France, est particulièrement en pointe dans la recherche internationale.
Maître assistant à l'Ecole des Mines de Nantes (EMN), informaticien spécialiste des « structures cachées », président de l'Association française pour la Programmation par Contraintes, Narendra Jussien a « comme tout le monde découvert le sudoku en lisant les journaux ». Il s'en est un peu entiché mais a surtout été frappé d'y retrouver à l'identique les opérations mentales impliquées dans ses sujets de recherche habituels. Il s'en est aussitôt emparé à des fins pédagogiques : depuis la dernière rentrée, c'est via le sudoku que les élèvesingénieurs de l'EMN sont initiés à la PPC. Il est vrai que ce jeu offre à l'informaticien des perspectives vertigineuses : « Sans compter toutes celles déduites par des symétries ou des transpositions de chiffres, il y a pas moins de 5 472 730 538 combinaisons essentiellement différentes », note Narendra Jussien. Presque cinq milliards et demi ! « Ce qui rend assez dérisoire l'habitude qu'ont certains fabricants de grilles (d'ailleurs toutes générées par des programmes automatiques) de revendiquer un copyright. » Le cas échéant, ils auraient beaucoup de mal à démontrer qu'on les a piratés... Mais le plus intéressant, c'est que face à une grille « la démarche naturelle de résolution est la même que celle utilisée en informatique ». Spontanément, tels des spécialistes chevronnés de la PPC, les monsieur Jourdain du sudoku se livrent aux trois étapes de la programmation par contraintes : 1) « réduction de domaine », par élimination des valeurs qui ne conviennent pas ; 2) « raisonnement local évolué », en considérant chaque région de la grille ; 3) « propagation des contraintes », en faisant communiquer entre elles les différentes régions. Pour autant, les virtuoses de la PPC qui découvrent le sudoku en sont-ils d'emblée des champions ? « Pas forcément, mais comme nous avons un peu le cerveau précâblé, nous nous débrouillons assez bien. » Et à l'inverse Narendra Jussien considère qu'un élève-ingénieur, s'il est un as du sudoku, a plus de chances de devenir un bon spécialiste en PPC.
A l'EMN et au Lina (Laboratoire d'Informatique de Nantes Atlantique), le sudoku n'est pas seulement un outil pédagogique. Il devient aussi un véritable sujet pour des thèses et des recherches théoriques pointues. Ainsi l'équipe de Jussien travaille-t-elle à l'élaboration d'un véritable outil de classification des grilles, en fonction de leur réel degré de difficulté. Car jusqu'ici les classements restent plutôt empiriques, voire pifométriques, certains journaux publiant par exemple des grilles présumées ardues, ou même « diaboliques », qui se révèlent en fait d'une résolution aisée. Du point de vue d'un informaticien en PPC, on pourrait presque parler... d'une tromperie sur la qualité de la marchandise. Mais les chercheurs nantais se proposent de prendre en compte la complexité des opérations mentales requises, ceci d'une façon mesurable, pour créer un instrument objectif de mesure de la difficulté de résolution. Laquelle ne dépend d'ailleurs pas - du moins pas essentiellement - du nombre de chiffres donnés au départ, et c'est là un autre sujet de recherche très intéressant : jusqu'ici, on considère qu'il faut un minimum de 17 cases remplies (sur 81) pour pouvoir compléter une grille de sudoku, mais il ne s'agit que d'une constatation empirique, et la question reste ouverte. « Toutes proportions gardées, c'est comme le théorème de Fermat : un énoncé simple et une démonstration très complexe. Or ce serait fantastique d'apporter la preuve mathématique que le nombre minimal de cases préremplies est par exemple de 17, ou de 16, ou moins encore. » Quant à savoir si une pareille démonstration apporterait quelque chose de concret à la PPC, Narendra Jussien répond : « Je pense que oui. Mais je ne peux pas vous dire quoi, car cela supposerait que le problème soit résolu. »

Fabien Gruhier

http://www.nouvelobs.com/articles/p2156/a295942.html

Je souligne la partie qui parle du copyright existant sur les grilles :
« Sans compter toutes celles déduites par des symétries ou des transpositions de chiffres, il y a pas moins de 5 472 730 538 combinaisons essentiellement différentes », note Narendra Jussien. Presque cinq milliards et demi ! « Ce qui rend assez dérisoire l'habitude qu'ont certains fabricants de grilles (d'ailleurs toutes générées par des programmes automatiques) de revendiquer un copyright. » Le cas échéant, ils auraient beaucoup de mal à démontrer qu'on les a piratés...

Comme me l'a demandé Pixounette, je mets en garde sur certains logiciels, me demandez pas lequels, je fais pas de sudoku en ligne.

Citation :

Vous faites certainement partie des très nombreux internautes à avoir succombé à la déferlante Sudoku qui s'abat depuis quelques mois sur la toile. Cependant, si les variantes du jeu et les moyens d'en profiter sont très nombreux, les arnaques le sont aussi et il faut commencer à se méfier de ceux qui exploitent ce jeu pour installer sur la machine de leur victime des logiciels frauduleux...

Sous ses airs de petit jeu innocent, il peut s'infiltrer dans la machine et ainsi profiter de son apparente innocence pour effectuer ses basses besognes. Il s'agit effectivement bien d'un jeu permettant de divertir l'utilisateur, en apparence, mais il ne se contente pas de cela puisqu'il en profite pour télécharger pléthore de logiciels espions à l'insu de l'utilisateur. Une fois les spywares installés, plusieurs entrées dans la base de registre sont créées et assurent ainsi aux spywares de pouvoir rester actifs. C'est ensuite que le spyware se sert de différents fichiers pour afficher diverses publicités à l'écran. Méfiance donc sur ce spyware sur lequel l'éditeur Panda Software attire l'attention.

Merci de l'info, Valnir

Pour compléter :

Les techniques pour jouer au sudoku :

Les plus simples
http://glaforge.free.fr/weblog/index.php?itemid=148

Les plus compliquées
http://glaforge.free.fr/weblog/index.php?itemid=150

Technique du Swordfish
http://glaforge.free.fr/weblog/index.php?itemid=165

Guide du sudoku
http://www.mots-croises.ch/Manuels/Sudoku/

29/05/2006 - 22h49

Le sudoku aurait des ancêtres français

Associated Press (AP)

Citation :

Le sudoku n'est apparemment pas une invention récente comme beaucoup le pensaient. À la fin du XIXe siècle, les Français jouaient en effet à remplir des grilles très proches de ce jeu, qui étaient publiées dans les grands quotidiens de l'époque, révèle Pour la Science dans son édition de juin.

Selon le magazine, la grille la plus proche d'un sudoku, qui a été retrouvée par le Français Christian Boyer, est celle de B. Meyniel, publiée dans le quotidien La France du 6 juillet 1895.

Les premiers sudokus ont été publiés en 1979 par l'Américain Howard Garns, avant de paraître dans des revues japonaises des années 80 et 90 où ils ont pris leur nom. Mais leur succès international a vraiment démarré grâce au Néo-Zélandais Wayne Gould, qui en a publiés dans le Times de Londres à partir de novembre 2004.

http://www2.canoe.com/artsetculture/actualites/general/archives/2006/05/20060529-224915.html